Au sommet, les belles ont eu la cote !

Au sommet, les belles ont eu la cote !

8 fans de montagne, impatients de découvrir le royaume du « Cul du Nant » :
Anne(s), Clarine, Cyrille, Flavien, Greg, Martin et Samuel.

Découverte pour 2 d’entre nous, reprise de la saison estivale pour les autres, l’alpinisme en Vanoise a toujours ce goût si savoureux. De celui qui (re)lie les domaines de la moyenne et de la haute-montagne, dans un cadre qui se veut préservé (dans les zones délimitées par le parc national de la Vanoise, soyons clairs).
« Bellecôte », le « Cul du Nant », 2 termes qui n’inspiraient, au mieux, qu’un sourire auparavant.
Désormais à ces sourires se joignent de véritables pensées émerveillées d’une nouvelle et belle découverte de ce que ce massif a de plus beau à offrir !

Bellecôte est un sommet de la partie septentrionale du massif de la Vanoise, dans les Alpes françaises, dominant la vallée de Peisey-Nancroix, en Savoie. Sa face nord est immense et austère. En revanche, sa face sud est beaucoup plus accessible.

Wikipedia

4 Grenoblois au départ, 2 chambériens, 1 résident helvétique du canton de Vaud et 1 parisien. Tout ce petit monde se retrouve (+ ou -) après 12h00 à Champagny en Vanoise, au hameau du Laissonnay d’en bas (terminus de la route).

Pic-nic / apéro (en mode soft) sur place . Nous faisons tous connaissance (beaucoup ne se sont jamais rencontrés auparavant).
Le départ, vers le refuge de Plaisance, se fera un peu après 14h00.

Cyrille partira, avec sa dame, parapluie en main. Celui-ci étant reconverti en ombrelle. On se moquera de lui. Quelques dizaines de minutes ensuite on … le jalousera !
En effet la montée, malgré un paysage époustouflant (la Vanoise, sa verdure, ses cascades, …) est raide, très raide. Elle n’offre aucun répit. Combinée à la chaleur du moment, elle devient étouffante. Les rares instants de fraicheur étant offerts par l’imposante cascade du Py, jouxtant le sentier. Les pauses se voudront nombreuses et salvatrices.


Arrivée au refuge de Plaisance vers 15h45. Petit refuge familial niché au cœur de la montagne de Vallaissonay.

Il est gardé par un couple très sympathique, se veut authentique et est surtout fréquenté par les randonneurs. Pour le repas du midi ou une nuitée pour ceux ayant franchi le col du Plan Séry (2609 m) depuis une autre vallée.

Une fois installés, nous profitons de la fin d’après-midi pour nous balader au dessus du refuge. Afin de faire du « repérage » pour le lendemain et – surtout – découvrir cet environnement que l’on devine fascinant. Nous sommes en présence permanente des habitants du secteur, les bouquetins. 70 têtes sont recensées, dans cette montagne de Vallaissonay. Nous observerons également des marmottes. Le lendemain c’est un Gypaète barbu qui volera au dessus de nos têtes. Amoureux de la faune, vous êtes les bienvenus.

Revenus au refuge, nous prendrons une bière, la « Barbe du gardien ». Artisanale et très bonne (blonde APA – Alpine Pale Ale – produite par « Les Mousses du Dahu« , au village du Villard du Planay. Une production locale, proche du refuge et exclusivement faite pour les refuges de montagne !).
Repas à 19h00, végétarien pour tous (rare pour être souligné) ! Coucher entre 21 et 22h selon chacun.


Lever à 2h45. Les premières sensations ne poussent pas à l’optimisme (suivies notamment par les « accrocs » des applications météo … ). Pluie et vent nous accueillent lors de ce réveil précoce, en effet.

Le p’tit déj’ sera pris vers 03h00. Celui-ci étant préparé la veille au soir par les gardiens qui logent … juste au dessus du réfectoire ! Nous essaierons donc d’être discrets. Pari réussi ! La gardienne se demandera même si nous nous étions bien réveillés vu qu’elle n’avait rien entendu !

Nous partirons contre vents et marées (enfin surtout le vent …) ! Plein d’espoirs de bonne humeur.

Départ du refuge à 3h40. La bruine a cessé d’être, le bruit généré par le vent s’est tu également. On ne voit ni la lune, ni les étoiles et devinons aisément, malgré l’obscurité, que le ciel est loin d’être dégagé en ce dimanche 20 juin 2021.

Aucun souci rencontré lors de cette ascension. Le rythme un peu trop élevé du début se ralentira naturellement, nous chausserons les crampons avant le lever du jour.

Le ciel est couvert mais jamais menaçant, la progression est constante sans rencontrer de réelles difficultés.

Celles-ci interviendront juste sous le sommet. Pente de neige qui se raidit (même si la qualité de cette dernière ne donne pas lieu à craindre un dévissage) et rocher un chouia délité.

Le sommet est atteint à 8h20.


Le retour sera surtout source de plaisir ! Nous enlevons corde, baudrier et crampons et retrouvons notre âme d’enfance : jouer et s’amuser ! (voir la vidéo ci-dessous)

La neige est omniprésente et en quantité suffisante pour s’adonner aux joies de la glisse, que ce soit en mode skis sans ski ou en luge sans luge mais avec de bonnes fesses !

Nous retrouvons, sur la fin, les sentiers de moyenne montagne, nos potes les bouquetins et l’ambiance toujours aussi époustouflante de cette Vanoise qui ne cesse de nous émerveiller !


Arrivée à 11h au refuge. Heureux d’abandonner (pour un temps) nos sacs et nos chaussures d’alpi !

Petite toilette rapide, le temps que Greg lance un défi à la c** :
Baignade intégrale dans les eaux du torrent jouxtant le refuge.
Une eau devant aisément atteindre les 5-6°.
Il y passera ainsi que Martin, Anne, Cyrille et Anne. On taira donc ainsi volontairement les noms des non-courageux …

Un dernier verre et l’on repart vers la vallée. Nous atteindrons le parking et nos voitures avant 13h30. Tout heureux de déposer nos sacs (bien chargés) et de retirer nos chaussures d’alpinisme !


Le temps, menaçant, nous empêche d’envisager un pic-nic et nous optons pour une pizzéria à Bozel. On se quittera vers 16h.

La rencontre de 2 groupes de supers amis, une course de reprise pour certains, de découverte pour d’autres … La Vanoise est une destination qui ne peut laisser indifférente ! Oui, elle nous laisse étonnamment de magnifiques souvenirs à chacun de nos passages. 🙂

La vidéo

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